dimanche, octobre 14, 2012

Tabula rasa



Tabula rasa

Récit biographique

De la traite des esclave au Maroc en 2012 Par Mehdi Asyriab Tazi, dernier esclave du royaume Maure!


Par un conteur Maure du même Nom.

Un genre bien spécial de rescapé du temps et de l’espace... J’aime à me qualifier de “space cowboy” car je crains que l’expression ne résume toute mon existence, à savoir, distordue voire distortionnée.
Vostre dévoué Asyriab, dérivé du leitmotiv dont m’affuble Papouche comme on décore un sapin de Noël: “Toujours-assis-à-rien-foutre” Auquel j’aurais, s’il m’en avait laissé les couilles, rétorqué: Que veux-tu que je foutte pour avoir le sentiment de foutre quelque chose? Mais je n’ai rien d’autre à foutre qu’à me foutre étant donné que vous m’isolez! Mais Mère veillait à ce que mon développement hétéro-sexuel échoie. Car elle était toujours là  derrrière la porte de la salle de bain ou de toilette à surveiller si je me masturbe de me dire d’aller me faire foutre vers l’âge de onze... Selon son expression consacrée: “un âge prépubert”... Je suis aussi une analepse par des moments perdus... Car ils m’ont par trop retardé et par divers biais notamment chimiques.
Hey Papouche c’est pourquoi faire le “bidet” dans la salle de bain de l’étage mauve? Je pensais que c’était toi pourtant qui avait revu le design de mon actuelle propriété... Quelle bonne blague!



Moi Asyriab, esclave, tordu, et autres divers talents... Rescapé du dernier millénaire... C’est normal car je n’ai jamais quitté ma barque... Je l’appelle plutôt la galère personnellement... Enfin bon, ça c’est c’est bon. Laissez-moi à présent vous raconter une histoire tordue comme mon destin... C’est moi, Asyriab le musicien auquel on colle toutes les tares de son époque et depuis sa naissance. Asyriab le taré, Asyriab le pédé, Asyriab le pédophile, Asyriab l’alcoolique, Asyriab le pervers, Asyriab le chomeur (ça c’est brai), Asyriab l’enculé (mais j’y reviendrait pour vous expliquer à tous claurement de quoi il retourne), Asyriab le drogué, Asyriab l’ingrat, Asyriab le rat, Asyriab Asyriab le cochon (à moitié je reconnais).... Tout cela est tellement incohérent de toute façon … en ce sens que l’homme touche au vices comme par tatonnement et rarement s’imprègne d’autant... A moins d’être inhumainement monstrueux, n’est-il pas rare de voir coexister en un seul homme autant de vices?
Pat’on c’est le Papouche de Midouche moi-même ou Midou frère de Nadouche fille de Mamouche, qui comme Pat’on pour énerver le vrai dresseur en mon faux Père, je l’appelais parfois avec une affectuosité minée de sa veine: Minouche, choses à laquelle, elle profitait généralement pour répondre “tu vas mériter une fessée!” et moi de répondre: “pas encore sur les fesses”... Ca c’est faux mais je c’est ce que je redoutais car elle l’a fait trop tardivement ça aussi. Une éducatrice de profession rendez-vous compte! Il s’agit également d’une mère professeur d’arabe qui a manqué sa mission auprès de ses deux enfant comme par MIRACLE!


* * *


Père était un imposteur, mère une imposture. Je te hais de toute ma chair tendre parâtre. Car ce que j’ai subi est anislamique antéchristique, démoniaque, diabolique! (cette prhase j’la voulais en italique genre “allez l’emphase” comme on dirait de nos jours: “Barca Barca” et oui j’ai des préférences pour le Barca mais ça je le concède tout le monde à ses défauts).

Père m'a toujours fait asseoir sur des chaises et des fauteuils sans soutien lombaire, et qui forcent à écarter les cuisses ou les fesses... Ou encore qui rétrecissent le dos par une posture trop sérrés des épaules oubien une colone qui renfonce le dos et pour la nuque vers le bas. Ce sont des ergonomies diaboliquement conçues. Car devant le nombre de telles occurences, la constance des règles observés sur plus de trente années, il n'y a plus de hasard ou de maladresse possible.



La commode derrière moi, c'est ce que Père voulait me faire utiliser comme bureau. Mon expression de visage lui promettait une riposte car je tenais la preuve d'intentions on peut plus malsaines. Y avait-il une caméra caché derrière moi. Je sais seulement que j'ai déjà découvert une lumière rouge dans une prise je crois après quoi: Black-Out: effacement de mémoire. Imaginez la position du dos et l'écrasement du bassin que la position imposée par Père m'aurait inculqué et la forme qu'aurait pris mon corps...
Enfermé dans cette clinique psychiatrique (avec un net parti pris pour les soins chimiques que j’abhorre tant) j’eus le sentiment que certains patients qui m’étaient sympatiques désormais compteraient plus dans mon vécu que mes propres parents. “Allez savoir pourquoi me disais-je alors ne me croyant encore victime que d’une haine héréditaire peut-être, transgenérationnelle”

C’est au travers de mes explorations pornographiques que j’en suis venu à bout de certaines pulsions bizzarroïdes... Le problème qu’a fallusse que je susse que le problème n’émanait pas de moi.

Tu es mon terrain de jeu favori car je n’ai pas eu d’enfance à part toi ma chère table rase O inquiètante étrangeté
Je t’aime à mourrir car je crois que tu ressemble à mon paradis
J’aime ce vide et cette solitude vraies... Comme s’il eût fallut que je doute de tout ce qui m’entoure. Mère m’avait naguère ainsi décrit le doute méthodique selon Descartes.

Il faut reconnaîttre que Mère m’apprit des maladresses comme on apprend à tenir un verre d’eau ou une fourchette convenablement. Eh bien figurez qu’il en fût de même comme pour tout le reste... à savoir tordu Pardi!
Le genre de femme qui pour vous empêcher de boire, vous parle d’alcool à longueur d’année ou de cannabis.
Ou à ne pas bien lacer mes chaussures, ou à ne pas prononcer la lettre ‘o’, ou à ne pas bien entendre (ça je sais pas comment elle a fait), ou à écrire de façon discontinue, ou à faire la chandelle et la cuiller, c’est-à-dire deux positions dans lesquelles mon séant pointait vers le plafond.


Lisez-moi donc vous passerez un joyeux noël!

Je ne suis pas si brillant psychologue, n’eût été de quelques notions ramassées ça et là, étant donné que j’ai pris quelques cours et faits quelques lectures, interressées ma foi, que voulez-vous, le temps presse!
Je suis aujourd’hui persuadé que mes parents ayant je-ne-sais-comment ouï-dire que je buvais, ou que je fumais alors que je suis un artiste en devenir... Et d’abord comment sauriez-vous alors que je ne vous vois ni l’un ni l’autre depuis une bonne année mis à part quelques cafés à l’extérieur et le derniere clope fumée avec Mamouche dans son salon mauve à l’étage, inoccupé depuis ma sortie de clinique? Mamouche si j’étais ton fils pourquoi as-tu déserté comme on déserté une terre concedée à l’ennemi et pourquoi aurais-tu si peur de moi comme on aurait peur d’un inconnu?
En v'là une de petite perle pour jolie damoiselle! Haha! Ca me rapelle que Mamiche m'appelait parfois un damoiseau! Quelle perle d'associationnisme!
Enfant, j’avais une autre formule pour appeler Père selon ce qu’il me semblait vrai à savoir faux. Donc je l’appelais Paba! Parce qu’en Arabe on dit Baba pour Papa. Si ce n’est qu’il ne fût ni l’un ni l’autre. Mais il nous gâtait, vraiment! Dans le vrai sens: le mauvais.

Euh Mamiche! Si tu veux bien avant Noël 2012, je voudrais que tu saches à quel point je sais tout car, j’ai notemment décrypté le système auquel tu réponds et pour l’intérêt de qui tu m’as manipulé toute ma vie...
Ce, sans compter les divers mensonges, désinformations ou fausses vérités, tes masques habituels correspondant à autant de rôles obligatoires n’est-ce pas? Et que sais-je encore divers tripatouillages du corps et de l’esprit. Des idées saugrenues mais hautement soutenues par ta voix que je crus pas si longtemps maternelle. Ah quel malheur s’abât sur moi aujourd’hui d’avoir tout découvert!
*
J’ai vu clair dans leur scénari divers et tortueux, pevers et pernicieux. Comme cette architecture qui m’entoure ou ces meubles endiablés. Vade Retro Satanas!!!


Euh Papouche, Mamouche? Vous me parlez de prison ou d’asile à longueur d’année depuis six ans... Il est où mon horizon d’attentes?
Et il est où mon kit squelette adulte? Et mes raisins Papouche? Où sont MES RAISINS#?

Il y a un truc aussi avec les modèles. Père ne m’a soumi que des modèles déchéants ou encore il me comparait à des miséreux ou à des quetteux... Sous-entendu: Ceux-là au moins méritent de vivre! Une façon de démotivation par un piège logique, car elle sous-entendait les questions suivantes: Pourquoi un bon vrai père ferait-il de même? Pourquoi un fils de bourgeois naissant n’a-t-il jamais vu ou entendu parler d’un modèle crédible à suivre.
Merci Père! Belle morale, je prends note! C’est donc ainsi qu’on élève la bourgeoisie dans les beaux quartiers de notre belle capitale? Je considère qu’ils m’ont rabaissé personnellement. Etant donné la relative médiocrité (annoncée par Mère alors que j’étais encore au début dy Lycée) de mon parcours scolaire lorsque je brillais en mathématiques pendant tout le primaire.
A l’évidence comme tout bon esclave qui se respecte... Nous avons sans aucun doute servi plusieurs causes à notre insu...

Allez savoir... Tous ces conditions n’augurent rien de bon... Dans la vie il suffit de poser les bonnes questions pour obtenir les réponses. Sans quoi on est à côté de la plaque... Et croyez-moi je sais ce que c’est... Je le suis demeuré longtemps avant qu’une vague d’éveil collectif me frappe...
Je ne parle bien sûr pas seulement du Printemps Arabe, mais de la réaction de mon entourage qui sous l’effet du stress se mit à me dévoiler ma véritable identité en se trahissant par des signes, et parfois en me donnant des indices codés comme par un système de communication que jusqu’alors je croyais ne pas connaître... Je sais cela peut sembler absurde à certains... Mais attendez de connaître tout la vérité...

“As-tu besoins d’un homme” me lançait Mamouche il y quelques mois... Autant dire quelques années. Je ne sais pas pour vous mais moi je n’ai plus l’échelle du temps... Voilà je pense que c’est voulu ça... Je ne pouvais pas me rendre compte que j’étais manipulé car mes parents enfin toute ma famille, que dis-je, mêmes mes ennemis me manquaient et que dire de ces tendres visages dont j’avais oubli” l’existence mon Dieu! Je suis un monstre de les avoir oublié... Mais cela n’est pas de ma faute... Enfin dès que j’ai revu certain d’entre vous j’avais en réalité le sentiment d’être un rescapé du Vietnam... Je veux dire parlé que j’ai survécu à l’exil et à l’isolement, à la … “DROGUE” comme dit si bien Mamouche.... Enfin je ne sais plus ou j’en suis.... Mais c’est bien normal tout cela... Vous allez comprendre pourquoi.

Il est évident que celle j’appelle Constance et qu’ils appellent Nadouche n’est en ce moment pas libre de ses déplacements, ni de ses communications, ni même de sa pensée. Je crois pour ma part qu’on lui a toujours dicté. Et elle a encore plus de comportement anormaux que moi car elle n’a pas même goûté à la liberté.

Père m’a demandé par SMS de lui rédiger “mes doléances”. Quelqu’un peut-il m’expliquer?
Mon identité correspond à mon vécu. A savoir Mozaïque!
J’ai des besoins d’enfant tout en même temps que des besoin d’homme car, il est des choses que je n’ai jamais vécu.

Des mises-en-scènes et des mises-en-scènes... Toujours, complètement... Je sais dorénavant que je n’ai pas la même vision du monde que vous tous... J’ai vision du monde plus “essentielle” si je ne m’abuse.

En passant, connaîtriez-vous à tout hasard un prof de chant pour esclave à Rabat car j’ai subi un conditionnement avec les yeux de Mère pour pas pouvoir prononcer la lettre “o”, vous savez comme dans “eau”, la preuve c’est que je m’essouffle anormalement en la prononçant, de même pour ses lettres voisines comme les “u” et les “ou”, en plus j’ai le voile nègre de la voix, vous savez ce joli grésillement mêlé de clarté, je chante plus comme un noir alors que je suis supposé être blanc. Bref je jure au Nom de Dieu notre Tout-Puissant-Créateur que Mère m’a infligé ce traitement, ce conditionnement... La preuve? Je suis seul à me rappeler les circonstances... Ah Ah!

Ah oui j’ai oublié de vous dire...

Comment vous expliquer Docteur...
Je crois qu'étant donné que je fais un refoulement (tout en même qu'une pleine conscience d'elle) sur ma condition d'esclave, j'ai tendance à la mégalomanie.... Oui c'est le mot... Je crois parfois que Je suis le prophète attendu par les Musulmans ou alors que ce dernier serait tout en même Jésus lui même qu'aussi bien les uns que les autres attendent eh bien pour ça docteur je regrette de vous l'annoncer mais je suis conscient que c'est du délire...
D'ailleurs j'ajouterais comme preuve à ce que j'apporte à ce "procès" que je refuse les règles syntaxique classique pour marquer le procès de mon injuste vécu.

Tiens coucou les espions!

Papouche... Très cher Papouche, je dirais même plushe très très très cher Papouche, ta cruauté n’a d’égale que ta profession de dresseur d’esclaves... Merci de m’affamer chaleureusement...
Ton chtit Asy.

En me comparant toujours à des moins-que-rien, des mendiants, des cireurs de chaussures, des quéteux et des miséreux, des marginaux, Père créait en moi non seulement le sentiment que j’étais plus médiocre qu’eux, bien je reconnaisse aujourd’hui que certains sont loin d’être médiocres, j’étais alors vierge de tout cela et je lui disais alors: Père pourquoi vouloir imprimer en moi toutes ces modèles qui me semblent lutter plutôt que glorieux? Où se trouve donc la majesté de la fameuse bonne éducation Fassie, aussi réputé que celle des Juifs ou peut-être même des Français ou se trouve trouve l’opulence de notre mode de vie bourgeois? Pourtant les simple caiptaux que détient aujourd’hui Mère entre ses maternelles mains a décuplé pour atteindres les 12 millions de Dollars, à savoir une rondelette somme se situant entre …. Désolé je dois sortir ma calculette pour le dire en dirham...
Non mes chers amis, ce n’est pas tant le fric qui importe que ma condition et mon impossibilité d’en sortir sinon sinon par le biais que vous avez sous les yeux...

§

Euh, Papouche, j’aimerais juste ajouter qu’à force d’être perdu dans le temps j’ai appris à naviguer tant soit peu dendans... Qui n’avait ja! ja! jamais navigué qui n’avait jamis navigué hoé hoé hoh eh ohéohé! Me faisait chantait Mamouche en boucle alors qu’elle m’accord^t si rarement de si précieux moment!

Père s’oubliait souvent en m’écrasant l’épaule du haut de ses 90 kilogrammes ce qui m’écartait par transitivité mécanique le bassin... Il se reprennait en improvisant des excuses à peine crédibles... Au même titre que parfois, il faisait le geste de sa main droite de m’arracher les testicules en ajoutant:
“Un jour je vais t’arracher tes raisins!” Rassurez-vous là-dessus je suis ce qu’on appelle un castrat. Alors je chante bien.

La chambre rose de mon enfance...
Etant donné que j’ai passé mon enfance dans la même chambre que ma grande soeur, plus grande d’un an. Elle était rose parce c’était le choix de Nadouche. Nos parents nous avaient proposé un papier-peint pout notre chambre d’enfance commune. Et pour moi il y avait les motos... Autant vous dire que j’ai fermé les yeux sur le rose.

Je suis en panne de chaussettes depuis plus de deux mois. Et comment me direz vous? Eh bien comme ça! Et ce n’est pas la première fois.

Ma nouvelle chambre et autres castrations symboliques


Le baptême de l’esclave
On ne baptise pas un esclave, on le marque, on l’habille, on le truffe, on le décore, on le castre. Son baptême est une castration symbolique. Comme lorsque Père gardait sous l’eau notre tête comme pour signifier avec notre accord préalable symbolique qu’il a droit ou de vie sur nous, car au moment de remonter il nous retenait légèremment sous l’eau pour signifier son action. Nous en avons parlé elle et moi juste après... Nous avions eu le même sentiment castrateur. Nous en sommes sortis diminué et notre égo ruiné. Evidemment, l’opération était une pure réussite, nous nous sentions comme des moins-que-rien. Notre vie tenant à si peu. Le dresseur d’esclave se doit d’être un bon acteur pour crédibiliser de telles mises-en-scènes.


Papa, Maman et Midouche aux WC lors d’un incident aussi singulier que mémorable... Si je dis qu’un beau soir de rentrée scolaire au primaire, alors que j’avais près de neuf ans, Père et Mère passèrent un beau quart d’heure avec moi à observer mon derrière alors que je souffrais sous leurs yeux d’une constipation déclarée la veille... Père, Mère n’y avait-il donc aucune forme de laxatif à l’époque? Pourquoi êtes-vous restés si longtemps alors que votre regard n’apportait rien sinon du stress qui augmentait ma douleur pendant la défécation... Je ne comprends pas toujours pas votre présence persistante malgré mon insistante rétissence. Quelques jours plus tard je fus victime d’une mise-en-scène inqualifiable. Moi le génie en maths pendant tous le primaire, allait déféquer dans mon pantalon en sortant d’un cours de maths ou le prof nous avait comme par hasard interdit de sortir ce jour-là. Mère connait la durée normale de la digestion. J’ai de bonne raisons de penser aujourd’hui que cet insident n’était en fait pas si fortuit eu égard à leur comportement à mon égard. Malsain, perfide, vil!

A l’origine de la compulsion il y a la frustration. Mère est toujours là en bonne éducatrice pour y veiller, en faisant des rappels réguliers en cas de non consommation: “Alors où en-es tu avec la drogue?” Maman je suis pas un drogué. Tout le monde fume au Maroc. Alors le cannabis s’il-te-plait c’est moi qui l’ai inventé. En outre, je me souviens très bien comment tu nous y a alléché avec ton allégorie du joint tourne dans les anniversaires alors que nous, ma soeur et moi refuser notre tour. Maman je me souviens nous avions alors moins 6 ans et allions vivre nos premières fêtes du genre.
Je me souviens que tu m’avais dit: “alors nous ferons de toi un monstre” et tu avais subjugué pour protester à mon indignation: “de toute façon tu vas oublier ce jour, tu oublies toujours Mehdi” avec tes gros yeux globuleux et écarquillés. J’appelle cela un procédés de suggestion par hypnose du regard. Sachant le pouvoir culpabilisant d’une mère sur son jeune garçonnet, tu as outrepassé tes pouvoirs pour abuser notre bonne foi d’enfant. Comme ce jour de punition sous fausse accusation que vous m’aviez enfermé dans le cagibi avec lavage de cerveau en prime. Et lorsque je me révoltais: “Non je ne veux pas reconnaître que j’aime ces satannés vers à soie avec lesquels vous m’avez enfermé”, vous surenchérissiez à plusieurs voix: “Menteur! Tu sais que aimes ça” Incroyable mais vrai!


Un gueux ou un roi, un prophète ou un vagabond, étant que je ne connais pas mes origines je peux être potentiellement n’importe qui!
En quelques sortes nous sommes tous des mutants autrements des monstres biologiques mais rassurez mes amis bourgeois, vous non plus n’êtes pas en reste car nombre d’entre fût transformé à tous le moins par l’esprit... Croyez-en l’esclave que je suis. Croyez l’esclave que vous avez vous en moi. Mais Dieu est grand et il aime aussi les gens de modeste condition. Rassurez-vous la fortune terrestre ne garantit nullement le paradis.
Le problème avec la Foi, c’est que plus elle est grande plus elle vous fait passer pour un fou.

Je tiens à dire à l’amour de ma vie que l’ai aimée avant que d’avoir été castré. Je n’aurais pas osé sinon.

Asyriab, 1” octobre 2012 minuit et huit minutes.

Si je l’ai aimée plus que Dieu? Il est évident que j’ai péché.; Et je crains que Dieu ne me l’ait bien fait remarqué... c’est personnel je ne peux pas vous l’expliquer, je crois que chacun sent sa présence à sa manière. Si ce n’est que Mère m’avait dicté cette façon de pensée je veux dire par-là: suffisemment d’arguments athée. Sans pour autant se déclarer comme telle: Athée.


Ce que je ne parviens pas à comprendre... C’est que depuis mon retour du Canada, je suis saboté en permanence et retardé de toute part par des procédés aussi divers que surprenants.
Père m’a d’abord dissuadé de tous mes bons projets pour me proposer ce jobinet dans une association où il n’y avait que lui est moi... C’est là je pense que j’ai subi des conditionnements par hypnose... Enfin il y a cette maison diabolique et Mère qui était là comme toujours pour renforcer l’affection provoquée par la violence de sa conception. “Il faut en vouloir à ton Père” me laissait-elle penser... Elle a toujours eu la charge de nous rendre à nos yeux tous nos foyers hostiles, sous couvert de jalousie de son ex-mari.

Ce sont bien sûr les plus grands manipulateur de la Terre... Un indice: c’est leur job!

Nous étions traités comme des bêtes de laboratoires sous des dehors bourgeois. En plein coeur de la bourgeoisie, nous suivions un régime alimentaire appauvri et certainement enrichi de drogues... Pour ne pas trop briller à l’école, nous buvions du Coka Cola plus que de l’eau ce qui nous soustrayait logiquement des repas. Plus tard soeur commencera à boire du cola le matin avec sa première marl’.
J’ai été quant à moi été retardé plusieurs fois. Plus encore que de favoriser un redoublement, et de me maquiller en attardé, Père et Mère se faisaient un devoir de me ralentir, de me désocialiser, de m’isoler le plus possible étant donné qu’ils avaient accès à tout et pouvaient tout contrôler, jusqu’à notre mémoire. Mais rassurons-nous j’ai fait là-dessus une petite découverte scientifique propre à ma condition d’esclave. Mêmes leurs pires traitements aux barbituriques n’effacent pas les douleurs traumatiques.

Je n’ai jamais pu développer d’amitié durable car ils m’ont déracinné à chaque fois que je commençais à m’adapter ou à prendre des habitudes.
Je n’ai jamais eu d’intimité. Mère espionne et trie mes affaires depuis ma naissance. Elle garde ce qu’elle veut à coup de fausses promesses, supprime ce qu’elle veut dans mon passé. Qu’importe ce que j’en pense! J’ai ainsi oublié la moitié de mes amis et autant presque toutes mes vies passées. Notre point de vue n’a jamais pesé plus qu’une simple plume. Mas que nada! Moins-que-riens! Il est aussi dur de l’accepter que de le reconnaître, mais il faut avouer que je suis entouré de leurres et de pièges démoniaques. Avec cette eau qui circule comme par hasard dans l’endroit du mur ou Père avait fait placer un deuxième disjoncteur au rez-de-chaussé. Pourquoi un deuxième et pourquoi à cet endroit précis? Mais ce n’est pas tout... Ni le seul piège mortel, d’ailleurs il semble il y avoir eu une consigne pour raccourcir notre espérance de vie. C’est la raison pour laquelle Père m’avait déconseillé les pelures des fruits en prétextant que certains produits chimiques pourraient nuir à ma santé lorsque la peaux des fruits et reconnues pour ses propriétés anti-cancer... Tout comme le café que je n’ai commencé à apprécier qu’à l’âge de 36 ans. Et pourtant j’adore au point d’ne prendre plusieurs fois par jour... Mère disait que c’était pour “grands”!


Voilà qu’elle vient de me donner un ultimatum tu vas voir un médecin ou on te met en taule!
Oh la charmante mamie! Car elle est grand-Mère bien qu’elle n’ait jamais vu son “petit-fils”, ni moi d’ailleurs... Une vraie vie d’esclave vous dis-je.

Maman maman chérie,
Je suis conscient à quel point tu m’as manipulé comme un rat depuis mon retour au Maroc voilà six ans. Mère tu es éducatrice et j’étais doux. Comment aurais-tu à ce point échoué? Mère tu as un master en éducation et tu révèle incapable de rédiger un simple message sans fautes d’orthographe alors que tu frises la soixante-dizaine... Mère m’affamer ou me jeter en taule en me privant de mes droits légitimes, notamment mes propriétés officielles me semble confirmer toutes mes pires hypothèses sur la pair que vous faites toi et ton ex! Je me souviens ces repas trop tardifs sursalés saupoudrés de sujets houleux; comme de mises en condiction adéquate pour la genèse de névroses expérimentales.

Mère chérie, je suis conscient de toutes ces mises-en-scène et j’ai été profondément choqué par ton absence d’explication concernant le fait que Nadouche venait cuisiner quotidiennement chez nous pour son chien... “Il y a des choses qu’il faut pas demander” avais-tu barbouillé dans la précipitation d’une improvisation maladroite. Je ne sais toujours pas pourquoi elle cuisinait pour son chien exclusivement chez sa mère et jamais chez son mari...

La preuve qu'il y a de l'espionnage autour de moi? Eh bien mes
journaux intimes ont disparu du tiroir de ma table de chevet... Quel est le motif d'un tel vol? Qui peut y avoir accès? Et pourquoi diable voler des journaux intimes? Ils n'ont aucune valeur monétaire... Je ne comprends pas!

Je ne connais personne qui ait autant de mal à se nourir alors que leur fortune familiale s’élève à plus de dix millions de dollars. Il y a là un petit paradoxe qui trahit la véritable condition. La lutte d’un homme pour accéder à des biens à son nom mais auquel il n’a jamais eu accès. Faisant d’eux des dépendances, les chaînes de l’esclave. Le problème c’est que je ne comprends ni pourquoi ils nous les ont donnés si jeunes et spontanément pour nous les faire miroiter toute notre vie comme un leurre d’un autre âge.

Mère m’avait appris à désosser un biscuit au chocolat avec “délicatesse”. Elle me disait: “fais comme-ci lèche bien le chocolat”. Et les gens me voyant faire se faisaient une autre idée de moi que mon bon esprit.
Mère nous dictait quoi penser et nous proposait quoi faire, elle gérait nos émotions en renforçant ou en évacuant nos peurs. Mais le plus souvent comme vous pouvez l’imaginer, elle les renforçait. Père parfois arrivait après avec son sourire mi-arrogant mi-charmeur pour me faire sentir comme une poule mouillée, une idée fixe inculquée tôt dans l’esprit de ma soeur.


Je ne sais pas ce qu’ils voulaient m’obliger à faire mais tous ces moyens et cette démeusure n’augurent rien de bon.
Père, Mère, votre cruauté méthodique ne peut répondre qu’à des instructions dictées par un système: Vous répétez inlassablement vos fausses accusations (un esclave est coupable en permanence, j’y reviendrais lorsque je dévelloperais un chapitre au moins consacré à la psychologie de l’esclave)...

La preuve que ce ne sont pas mes vrais parents est que je n’arrête pas de crier famine... Je regrette mais ils ont endommagé mon corps alors il serait temps qu’ils payent un peu. Ils arrivent au bon toujours au bon moment pour me couler encore plus. Dernièrement Mère m’a coupé les vivres en refusant de me verser ma part légale du loyer. Pas grand-chose à peu près 700 euros... Régimes auquel ils m’ont habitué depuis mon retour du Canada. Il m’avaient même envoyé Soeurette me faire dire que “M’hdi de toute façon tu as tes 7000 balles t’as pas besoin de travailler...”
Père avait pris soin de me programmer mentalement quelques années avant mon retour: “Et surtout ne reviens pas la queue entre les pâtes”, “ne reviens pas bredouille”... Et mère de surenchérir après mon premier échec scolaire au Canada: “Il ne faut pas que tu développes un complexe d’échec”

Lorsque Mère me préparait mon départ je ne connaissais alors aucune recette de cuisine ni n’avais aucun contact que ce soit, même pas pour les cas d’urgence. J’ai dû faire sans! Et je ne vous dis pas ma surprise lorsque j’ai découvert la chambre de bonne qu’elle m’avait réservé elle-même des mois à l’avance... Elle me l’avait pourtant décrite comme une chambre très correcte. Pourtant il manquait un lavabo en dessous du mirroir!

Oh des preuves que je suis un esclaves?
Dans notre pays un esclave qui essaie de se libérer est jeté en taule ou en asile psychiatrique.
Mes parents se perdent dans les rôles et, aucun crime n’étant parfait, il y a bien des erreurs dans leurs scénarii.

Lorsque je parle de dressage, il est évident que c’est pour faire référence à des méthodes que l’on réserve généralement à des bêtes.

Durant un des seuls mariages (de mon oncle le frère de Père) auxquels je fus convié dans ma jeunesse, cela se passait au rez-de-chaussée dans un de ces vieux riad de Fès et Père m’ordonna de rester à l’étage. Ensuite il m’indiqua une petite fenêtre grillagé et me dit que je pouvais jeter un coup d’oeil. J’étais alors un peu amoureux de ma cousine que je regardais. Je crains que ma soeur aussi fût victime de cette discrimination.
Etait-ce pour parce que nos parents avaient peur que nous ne tombions dans une de ces transe hypnotiques issue d’un conditionnement préalable? Pour nous isoler comme cela sera le cas pour tout le reste de notre existence? Aujourd’hui j’aime à croire que c’était pour les deux raisons. C’est à se demander si ce n’était pas là encore une castration symbolique de plus... Car Père nous avait un jour invités avec lui chez des gens... Des gens riches surement, il nous ordonna de rester dans la cuisine pour manger avec le personnel. Le problème n’est seulement là... Le problème c’est la règle générale qui gouverne à notre existence. Isolement et contrôle; fausses promesses et prises en charge de notre personæ. A savoir nos émotions, nos motivations, nos projets etc; tout cela fût systématiquement récupéré par l’un d’eux avant que d’être conditionné, altéré, renforcé, amplifié, déformé!


Pourquoi ma soeur n’a jamais pu la pu fonder sa société comme prévu durant mes dix ans d’exil pour études au Canada? Alors qu’elle Mère devait lui donner la main sur “ma villa” (oui c’est ce que Père me dit) pour ouvrir un petit commerce? Je vois là un indice: elle a été désinformé durant 10 ans et ses espoirs évaporé comme autant de fausses promesses. Elle n’a alors pratiquement jamais travaillé de sa vie. J’ajouterais que nous avons subis des démotivations réccurentes. Ils dévorent notre force de vie par divers procédés que j’exposerais en détail.

Enfin il y a maintenant, je suis encore en train de subir leur conditionnement car il veulent absolument me faire plier en me prenant mes biens officiels sur lesquels je n’ai jamais eu la main. Pas plus que ma soeur. “Vous n’aurez pas besoin de faire de l’argent, vous avez vos biens ils sont déjà à votre nom!” nous disait-on.




Je suis dégoûté de mon existence que j’ai envie de gerber. Je me retiendrais rassurais-vous comme on se retient devant des chiotttes dont la puanteur a été entretenue comme par exprès.

Je suis victimes de conditionnnements perpétuels. Il fallait que j’en arrive là pour comprendre la mise-en-scène. En revennant au bercail Mère me rappelait sans cesse des sujets problématiques, donnait raison à mon ex-copine (qui élève actuellement notre enfant) alors qu’elle l’avait si largement insulté lorsque j’étais en couple avec elle. Mère nous affamait méthodiquement et dressait ma soeur contre moi et moi contre elle des fois. C’est de la manipulation car le sujet emprunt de bonnes intention croit bien faire lors même qu’on lui a fait faire le pire. Je pense qu’il la drogue pour la contrôler autant. Mère m’avait jadis mis-en-garde comptant sans doute un peu trop sur l’efficacité de barbiturique (drogue qui efface la mémoire): “Si tu ne fuis pas, on va te faire habiter un logement décadent, on te fera de la sorcellerie, on t’enverra une espionne qui ne te laissera même pas un vêtement propre...” A peu près tout ce que je vis en ce moment.
Mes ces névroses plus encore sans doute entendue depuis l’extérieur (chanteur dans l’âme!) avaient pour but de me faire passer pour un fou, un ingrat etc.
Vous savez la mentalité marocaine est à ce point archaïque qu’un enfant qui insulte son père peut être mis en taule... Père fait croire aujourd’hui à qui veut bien l’entendre que je l’aurais frappé. Heu.. Papouche vous étiez venus supposément me soutenir lorsque pour la troisième fois en 6 ans, Nadouche m’attaque physiquement cette fois avec ses pieds également!
Comment vous lui faites faire de telles choses? C’est abominable! Vous êtes des monstres. Je suis sûr que vous avez maximisé son stress avant d’arriver. D’ailleurs tu n’étais pas censé être là. tu étais là pour m’évoquer la configuration de mon internement forcé. Tu savais donc comment j’allais réagir. Etant donné que je ne te fais plus suffisamment confiance pour t’accueillir chez moi. Mais vous avez également joué là-dessus: Faire accepter au sujet (le sujet c’est moi) qu’il est propriétaire de son logement et lorsque l’idée lui est acquise, lui retirer tranquillement ses certitudes, ses biens, sa rente auquel on l’a habitué soigneusement pendant... Toute ma vie en fin de compte.... Depuis mes premiers 50 dirhams d’argent de poche... Pour t’acheter des bonbons avait-il ajouté après une “augmentation” allant de 5 dirhams à 50! Soit mille pour cent. Je ne comprenais pas pourquoi. Je n’avais même pas 6 ans je crois car nous venions juste d’habiter notre nouveau quartier. Ce fut bien ma premère désinformation mêlée de corruption. Ce que je sais maintenant c’est que nous étions déguisés en enfants gâté en permanence. Nos parents ne nous achetaient pas ce que voulions mais ce que nos amis désiraient ardemment. Pour les rendre jaloux de nous et nous en dissocier progressivement. Cela a toujours marché; et nos amis ont toujours cru la version officielle.


Mère me dressait avec des insultes... Fort heureusement, il lui a récemment pris de me faire une petite démonstration de son savoir-faire: Elle m’a couvert d’insultes pendant cinq vraies minutes, de la tête au pied. De quoi réduire mon ego en poudre. C’est le travail de sape morale préalable au conditionnement. Le conditionnement consiste en une “mise en condition” (redite nécessaire), à savoir un traitement censé troubler un comportement psychologique normal.
Ma condition actuelle en témoigne. L’esclave a des croyances bizarres, il se croit libre, il se croit comme tout le monde. Mais la quantité industrielle de frustrations et de sabotages dont on le gave lui indiquent que quelque chose ne tourne pas rond. Le pire est que nous n’avons jamais eu de distance et lorsque nous nous révoltions: Gare! Les punitions de l’esclaves sont souvent démesurées, traumatisantes, aberrante. Nous avons été réduit en esclavage à la naissance.

Dans le mot conditionnement, il y a le mot condition. Dans notre univers rien ne fût jamais tout à fait  gratuit. Il y avait toujours des “conditions” notamment pour les “cadeaux”. Nous n’avons pour ainsi dire jamais été aimé par des parents: Normal ils exécutaient des consignes!

Mon enquête entammé à cause du comportement traître de mes parents m’a révélé depuis un an que je suis certainenement l’esclave de quelqu’un. Quelqu’un de riche, très riche, richissime! Et visiblement - preuves à l’appui - muni d’un pouvoir extraordinaire? Car je doute en toute bonne foi que cette commande puisse être l’acte d’une femme!

Chaque hiver, depuis maintenant ans ans, c’est le même malconfort qui se met en place. Le froid et l’humidité conçue par “Père” s’installent pour ne pas quitter la demeure jusqu’à l’hive prochain... Entre temps, tout le monde croit que je suis un “enfant gaté” lors même que je souffre je martyre.

Père j’ai le sentiment d’être dans une case d’extermination et/ou d’extermination, car enfin tout est réuni pour que je meurre à petits feux.

Mes parents ne m’ont jamais laissé amasser de l’argent. Cela semble avoir été une consigne tout au long de mon existence. Je me souviens avoir amasser dans ma jeunesse la modique somme de 600 MAD (60$) que Mère ne pouvait trouver à moins d’avoir placé une caméra dans ma chambre. Un jour elle vînt spontannément me les demander, prétextant que Père ne lui en donnait pas assez et qu’elle était sans le sou. L’argument imbattable pour le bon fils que j’étais alors encore amoureux de sa mère. Il y eût une récidive à chaque nouvelle occurence. Je doute fortement qu’elle fût à cela près alors que nous habitions le quartier huppé de la capitale et que nous étions devennus de vrais bourgeois.
Et Père de son côté m’a toujours dit: “Ne ramasse pas d’argent alors que j’étais à Montréal, tu n’as pas besoin du moment que “tu as tout ce que tu souhaites”. De la même manière, il insista pour que je n’achète pas de PC lorsque je lui annonçais que je comptais faire un Master en Communications. Il fût contre également le fait que je dusse déposer un petit pour avoir une carte de crédit. Il me disait: “Ne fais pas ça, ça à rien du tout, de toute façon dès que tu as besoin d’argent tu me le dis et je t’envoie” (tu m’envoies où Papa? en l’air?)
Père où est la morale, sapristi? Et tout à l’heure au téléphone changement de registre... Il me disait en gros que de toute façon c’est moi qui ai raté ma vie etc. Père tu ne m’as jamais donné d’initiative et vous m’avez tellement conditionné à l’isolement social que certains durent croire que j’avais un problème psychomoteur... Mehdi reste là où on le pose un peu comme un bibelot. Je me suis dejà fait dire cela. Evidemment je n’ai pas d’attaches sociale car vous les défaisiez à mesure et systématiquement! Sinon des déracinement, vous dressiez nos amis contre nous en les rendant jaloux, notemment en nous achetant leurs objets de désir. Ou alors vous veniez et cela s’est vérifié pour à peu près tous mes amis: un jour où l’autre, Mère le plus souvent venait nous dire une ou deux saloperie sur eux ou sur leur famille.

Mère usait de diminutifs incessants pour parler de tout lorsqu’elle s’adressait à moi et à moi seul. Elle répétait aussi souvent: “Gentil M’hdi” comme on le dirait à un chien. Et papa son leitmotiv me concernant c’est: “Qu’importe du moment que tu es beau!” En même j’ai cru longtemps que la chair de poule était un reflexe exclusiment féminin. A ce propos Mère a pris coutûme dans des moments spécifiques de me parler au féminin comme si j’étais sa fille. Parfois c’était les bonnes femmes de ménage. Allez savoir ce qu’elle leur met de la tête pour les programmer de la sorte...

0; 5; 9; 10; 11; 13; 20; 30...
Ce sont les différents âges où j'ai subi un déracinement total où partiel, le plus souvent accompagné de sa petite dose de barbituriques! Je suppose que vous avez tous vécu cela n'est-il point? Docteur est-ce que je délire aurais fantasmé tous ces déménagements, toutes ces changements d'école où de pays, rassurez-moi Docteur ce sont bien des lubies n'est-ce pas? Une mère munie d'un Master en Education peut-elle à ce point faire de maladresses? Je ne parle pas ni de ma castration partielle juste après le déménagement et juste après ma puberté!

Les deux dernières bonnes femmes de ménages que Mère recruta avant de m’interner pour enfin m’abandonner complètement seul dans une villa de deux étages, avaient parfois l’honorable mission de venir me regarder comme un animal par la fenêtre de mon bureau au rez-de-chaussée. L’autre noble mission qui leur fût attribué était de me servir le petit déjeuner par terre ou encore de frapper avec des galets dans la terrasse à l’étage pour que les vibrations me parviennent par des conduits aérien à l’intérieur des murs jusque dans ma chambre à coucher! Comment je le sais? Je l’ai surprise en flagrant délit, c’est elle qui a également eu la charge de me voler mes cigarrettes et de jeter les mégots par dessus la terrase de sorte à salir le par-terre! Enfin je l’ai piégée et elle est tombée pile poil dedans. Je lui ai dit après mon internement que toute ma vie tenait dans une petite carte SD qu’elle a pris soin de me voler! Ce n’est pas la première ni la dernière. Cette femme de ménage acceptait donc ces étranges missions ordonnées par ma “mère”.

Le mot “coupe-faim” est sorti plusieurs fois dans la bouche de Mère. Je suis certain d’en avoir consommé contre mon grès. Mais cela n’est que pronostic logique. “Mehdi tu oublies toi! Tu es quelqu’un qui oublie!” Mère avec ton “diplôme” en éducation ton école primaire que tu as même agrandie tu ne peux pas passer à ce point et pendant si longtemps à côté d’une notion aussi centrale que le “RENFORCEMENT POSITIF”. Je dis négatif pour l’occasion.

De la même manière, j’ai entendu dans sa bouche toute ma vie: “Mehdi jette la bouffe, car Mehdi ne mange jamais rien.” Mère serais-je à ce point anormal?

La condescendance de Père est perpetuelle. Si je ne m’étais pas rendu compte de ces hypnotismes dont je suis probablement encore la victime, s’il n’avait pas réagi à certain mots je n’aurais sans doute pas (re)-découvert la vérité. Les mots: “commanditaire”; “tu t’es attaqué à un minus (à ma sortie de clinique l’ont fait réagir)”; de même que le mot “CRIMINEL” l’eût carrément affecté! Je sais pourquoi maintenant. Merci Père et là je suis on ne peut plus sincère de m’avoir donné autant d’indices. Mère aussi fît de même comptant sur les doses de barbituriques sans doute pour nous “rincer la mémoire”. Mais cela revient avec le temps cr à l’exemple du petit poucet, je mémorisais sans le savoir, a fortiori les traumatismes qui furent dans mon cas les plus excécrables et douloureuses “madeleines proustiennes”.

Père m’offrit ma première guitare éléctrique à l’âge de 18 ans! C’est-à-dire avec seulement 9 ans de retard et ce malgré notre enménagement dans un quartier résidentiel à l’époque encore presque à la sortie de la ville. J’y ai donc passé toute ma jeunesse à me rouler les pouces au lieu de faire de moi l’artiste précoce que j’aurais pu être. C’était comme une maison de campagne en réalité. Lorsque nous habitâmes là, je fus peu à peu complètement déphasé avec mon temps, mes contemporains ainsi que mon époque. Je suis, maintenant et je crois que je le serais toujours perdu dans le temps.

Je tombe dans des schémas et des clichés sociaux négatifs avant de m’apercevoir que ce sont des pièges tendus par mes parents principalement. Ils me déguisent en loser et s’arrangent pour que je rate toute forme d’intégration, scolaire, professionnelle, sociale. Je sais comment ils ont fait et je vais le décrire en détail. Nous verrons bien d’où vient le délire.

En fait, je n'y connais rien à l'éducation moi, demandez-moi ce qui m'a orienté vers la compréhension des différents stades du développement psycho-sexuel chez l'enfant selon Piaget et alii.

Aujourd’hui mes “bons parents”  veulent m’enfermer quelque part au moment même où comme par un heureux hasard je découvre la vérité sur eux sur moi sur nous et notre condition d’esclaves. Le problème c’est que leur moyens dépassent l’entendement... Espionage, persecution par les grosses sociétés marocaines et j’en passe.

Père vien de me dire que je suis sal car je me laisse pousser les cheuveux et que j’ai choisi la drogue comme mode de vie... Bon Papouche l’exposition au cannabis pour ne pas le répéter était une “leçon maternelle” dont je me souviens l’envie qu’elle avait suscité en nous. Et toi Père ne me disais-tu pas qu’un jour

Au Québec, un jour que je cherchais à louer un logement ce jeune Montréalais avait dit: “Je sais pas si mes propriétaires vont accepter”. Je ne saurais vous décrire les frissons et sueurs froides que j’eus alors ressenti. Je me suis senti attaché en m’identifiant parfaitement à la formule qui signifie en réalité en Français du Québec: “Les propriétaires du logement que j’occupe”. Mais j’avais alors très vite identifié les propriétaires à mes parents et moi-même à la propriété. Je suppose que tout c’est un sentiment normal docteur? Vous vous sentez tous ainsi n’est-ce pas? Ma douleur est universelle. Non pardon là je suis volontiers ironique. Je sais bien ce qu’est la norme. Il suffit de savoir être à l’écoute de soi. Et contrairement à ma soeur j’ai vécu seul et loin d’eux pour savoir ce que je suis, ce que je vaux, ce qui est normal et ce qui ne l’est pas et ce que je peux reléguer au rang de délire. Mais j’ai compris leur langage secret: Dans leur vocabulaire, le mot “délire” qu’ils attribuent sans cesse à mes propos signifie en fait “vérité”. Merci!

Mais nous sommes dans un pays de non droit où semble-t-il l’abus est la norme. Un citoyen marocain se sent toujours privilégié du moment qu’il accède simplement à son droit légitime! Quant à la traite des esclaves, je puis vous assurer que rien n’a changé. Au contraire les moyens de contrôle et de forcing se sont sophistiqués, notamment par l’hypnose et la manipulation psychologique. Pardi!


samedi, février 18, 2012

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Libération du rappeur marocain Moad L7A9D




Il est un blogueur échevelé qui prétend étudier la science du "like" et le cas "je re", chômiste invétéré, bloguiste édenté, visionnaire myope, farouche analyste dominical, enluminé dans l'ombre de son bureau gorgé de moisissure par une fenêtre de lumière, il s'enquiert de tout en ce qu'il ne vécût en rien, ni ne vît rien, ni ne vécut dès lors, complètement vaincu par une rude tâche imaginaire: sauver son monde cervantesque de ses déboires à lui car il est essentiellement capable mais jamais responsable. Obnubilé par une culture-dynamite, réduit un état fauve, de cliqueur invétéré, au fil de sa souri, persuadé sans fil pourtant que pour avancer il faut finir un travail infini dont nul ne connait la fin. Il s'achève, il se rompt, il se croit détruit alors qu'il prend de l'avance et croit se perdre lorsqu'il se retrouve, il ne sait plus qui il est, mais son Tout-Puissant Créateur le guide secrètement, car tous ses pas son dictés à l'avance par Lui. C'est alors qu'il avance vers Lui fébrilement mais sûrement, surmontant tous les tabous de la personne humaine pour s'élever vers ce qui Lui semble être Dieu, Puits de Lumière Céleste de Rayonnante Vérité. Car au hasard de son parcours qu'il jugeait encore loufoque se dessine en vérité le visage profond de ses propres vérités. Il est le cybercitoyen d'un drôle d'ère post-moderne car fictive mais fautive encore tout chargée de poudres brûlantes d'escampette encore fraîche.

Au fil de sa cybernavigation réside la genèse de son roman initiatique. Un roman d'apprentissage au terme duquel il se trouve grandit, mûri, ses idées confirmées, ses idéaux inviolables, sa personnalité affirmée, sa subjectivité aussi claire qu'un ruisseau de lumière, car il croit dur comme fer en ce qu'il croit et il n'y pas plus vrai que lui dorénavant, il est un homme neuf et pleinement adulte, décidé à vaincre sa culpabilité d'exister et son fardeau cybernétique. Il ne fait plus rien au hasard car il en est convaincu, que dorénavant il est un citoyen à part entière, c'est un néo-démocrate par excellence, le cyber-démocrate! Tout comme moi, il s'en fait pour son prochain: il est donc aussi un social-démocrate. Perdu dans les méandres du temps, son vécu incarne le miracle de l'intuition qui A guidé son vécu, car bien qu'encore qu'à son insu, il fût toujours guidé par Dieu. Il croit se tromper lorsqu'un signe lui dit non, il croit faire des maladresses alors qu'il vise toujours juste: au cœur-même de la cible d’un destin parfait pour lui, car il l'accepte tel quel. Voilà pourquoi il réclame aujourd'hui justice, transparence et liberté absolues, il veut tout et tout de suite, car il veut passer du Moyen Age à l'an 2012 en un mot, c'est le Démocrate du Printemps Arabe. Car pour commencer à s'aimer il se doit de révoquer le système qui l'a bloqué jusque-là. Adepte de la Révolution Numérique poursuivant le chemin vers la Transparence Universelle, car il sait qu'un jour c'est avec une goutte de trop tel un "like" de plus que les frontières tomberont comme des feuilles jaunies, et que le monde entier sera enfin sien! A lui aussi qui a été brimé de tout, il vivra et verra enfin le moment où le nouveau système qui gouvernera le monde réel sera purement virtuel donc impalpable, et que le seul clan viable dans ce système sera celui des Démocrates Universels et absolus, réduits à leur voix seule et unique, ils seront alors les seuls survivants possible de l'espèce politique, il leur montrera encore la voie car une fois encore malgré l'ignorance de son destin véritable, il fût  sur la Seule et Bonne Voie que Dieu Lui a Choisie, car cette fois sans le savoir il était en avance sur son temps par Dieu Seul guidé le long de sa voie, il était un "poé-liticien" avant l'heure tout encore à son propre insu. Voilà où le mena la barque de son intuition joignant les deux extrêmes, sous yeux incrédules, des Mondes terrestre et Célestes. Lui qui connut le Bien il fréquenta le mal aussi, vit les deux faces du temps où l'on l'avait perdu mais il vît des luminances au fond de l'abime où ses pairs l'avaient jeté jadis. Il sait dès aujourd'hui que Dieu Seul peut le vaincre et le vaincra comme Il nous Vaincra tous du premier jusqu'au dernier. C'est dans cette convergence qu'il croit voir peut-être encore sa rencontre avec Dieu car il s'agit bien d'un miracle que l'Internet lui révèle enfin. Cette constance dans le progrès vers la Vérité malgré ces leurres et, la Lumière qui se fraye au travers des embûches moisies, déposées çà et là par un système désuet, mais au déni persistant, et la foi en ses leurres comme autant de fleurs fanées et ses erreurs d'un autre âge qu'arrose désormais un puits Céleste dès lors de Lumière fait.







Joyeux 20 février à Tous. An un de la Révolution des Démocrates Marocains. Bonne et heureuse année à vous tous, j'allais dire dans mes rêves nourris aux leurres d'un âge ancien, bien à vous mes bons petits enfants...

Votre ami dévoué,

General Brilliant Brain Damage Asyriab Al Mahdi (dit Tazi).





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(Google English translation slightly improved)




He is a tousled blogger who claims he explores the science of "I like" and the "brb" theory, inveterate unemployed, toothless blogger, myopic visionary, wild Sunday analyst, illuminated through the shadow of his office by a mold drenched lightening window, he inquires about everything while he lived in anything or saw nothing, nor lived then, completely overcome by an imaginary hard task: save his cervantesque world of his troubles because he is essentially able but never responsible. Obsessed with a dynamite culture, reduced to a tawny state, inveterate clicker, throughout his mouse, however wireless, persuaded to move forward that we must finish a job which no one knows infinite end. It ends, he breaks, he thinks he destroyed when he gets ahead and thinks he lost when he firstly is, he no longer knows who he is, but the Almighty Creator guided him secretly because it’s all Dictated by Him in advance. He then walks towards Him feverishly but surely overcoming all the taboos of the human person to rise to what appears to be God Himself: a Skylight Radiant Heavenly Truth. Because of his random course he still considered wacky emerges in fact the face of his own deepest truths. It is the e-citizen a funny post-modern fiction as faulty but still charged with burning powders freshly cleared off.

Throughout his cybernavigation lies the genesis of his coming-of-age story. A bildungsroman after which he is grown, matured, confirmed his ideas, his inviolable ideals, his personality, his subjectivity as clear as a stream of light, because he now firmly believes in what he believes, and therefore it is no more truth than him now, he is a new and fully adult man, determined to overcome his guilt to exist and his cybernetics burden. There is nothing left to chance because he is convinced that he is now a full citizen, is a New Democrat par excellence, the Cyber-democratic! Just like me, he cares about his neighbor: therefore he is also a Social Democrat. Lost in the meanders of the time, his life embodies the miracle of intuition that has guided his life experience, because although still ignoring it, he was always guided by God. He believes a mistake when a sign says no; he believes make blunders when he is always right: at the very heart of the target of a perfect destiny for him, because he accepts it as is. That's why he is now claiming absolute justice, transparency and freedom, he wants everything and he want it right now, because he wants to cross through the Middle Ages to the year 2012 in a single word, he is the Arab Spring Democrat. As to begin to love himself, he must revoke the system that has blocked him so far. Following the Digital Revolution walking along the path to the Universal Transparency, because he knows that one day is with a drop too much like an added "like" the borders fall like withered leaves, and that the world will finally his! To him also was bullied all, it will finally go live and when the new system which will govern the real world is purely virtual so impalpable, and the only clan viable in this system will be that absolute Universal Democrats and reduced their single voice, they will then be the only survivors of the species policy, they still show the way because once again despite the ignorance of his true destiny, he was the Only Right Way and that God Himself Chosen has, for this time without knowing he was ahead of his time alone with God guided along his way, he was the "Poeliticien" before the time while still in his own knowledge. That's where the boat took him to his intuition joining the two extremes through unbelieving eyes, Celestial and Terrestrial Worlds. While he who knew the evil he attended also saw both sides of the days when people had lost him but he might see the luminance at the bottom of the abyss into which his peers had thrown him once. He knows today that God alone can overcome and conquer as it will defeat us all from first to last. It is in this convergence believes he may still see his encounter with God because it is indeed a miracle that finally reveals the Internet. This consistent progress towards the Truth and despite these lures, the Light which cuts through the moldy pitfalls, deposited here and there by an antiquated system, with persistent denial, and faith in its lures like so many wilted flowers and mistakes of another age now a well-watered Heavenly Light is therefore.

Happy February 20th to All. Year One of the Moroccan Democrats Revolution. Happy New Year to you all, I would say in my dreams fed lure of a former age, well good for you, my grandchildren...

Your devoted friend,
General Brilliant Brain Damage Asyriab Al Mahdi (Tazi said).

mardi, mars 24, 2009

Le petit retour du Grand Damage

je vous l'avais dit... tout petit petit retour

Prochainement sur Vos écrans: LE GRAND RETOUR DU PETIT DOMMAGE

dimanche, mai 18, 2008

Quelques défaillances de l’existence humaine




Le shit c’est l’alcool du pauvre, la coke c’est l’alcool du riche, en somme, tout n’est qu’alcool.

Le problème avec le mariage, c’est qu’il fait passer l’objet de désir le plus convoité, le plus inaccessible au statut de banalité quotidienne. Vous pouvez changer votre décoration, tout le mobilier, même de logis, mais jamais votre femme sans quoi elle ne le serait plus. Voilà pourquoi prendre une maîtresse peut sauver votre mariage.

L’homme est devenu intelligent, mais ne sait pas quoi faire de son intelligence. La femme est restée bête et fait des bêtises sa spécialité. Résultat : le taux de divorce monte en flèche et la levrette figure au premier rang des positions les plus usitées.

Pourquoi je te hais.

Ceux qui disent « en tout bien tout honneur », ceux qui ne pensent qu’il faut insérer « politiquement correct » coûte que vaille, ceux qui se prennent pour les plus intelligents putains qu’ils sont nombreux ces connards. Ceux qui ne peuvent se débarrasser des idiotismes et des expressions consacrées par une merde de mode, ceux qui tissent leurs raisonnements comme une toile de préjugés et d’aprioris, ceux dont leur mère domine encore la pensée. Ceux qui ne savent pas encore que les gens disent 1/3 de conneries et 1/3 de mensonges. Ceux qui sont convaincus. À tous les puristes du monde, à tous leur confrères et consœurs de la race des imbéciles. Ceux qui ne sont jamais sortis de l’axe colonial, et qui voient la France comme une divinité nouvelle. Ceux qui croient en « le style ». Ceux qui pensent qu’écrire est un preuve d’intelligence. Ceux qui n’ont aucune forme d’autocritique. Ceux qui jugent et se croient de droit de le faire. Ceux qui ne jouissent qu’au regard du mal qu’ils font, ceux qui n’existent qu’en se comparant aux autres. Ceux qui n’ont rien compris à la vie. Ceux qui passent leur temps. Ceux qui ne parlent que des autres, ceux qui ne débloquent jamais. Ceux qui s’imaginent qu’en ce moment-même je ne parle pas principalement de moi. Désolé mais t’es un âne!

mardi, février 26, 2008

Extraits...


Il y a toujours des raison au meurtre d'un homme. Il est, au contraire, impossible de justifier qu'il vive. C'est pourquoi le crime trouve toujours des avocats et l'innocence, parfois seulement.

The Fall, A. Camus.

Prologue
À force de vouloir trop citationner, on finit par stationner, ou prologuer comme un con.

Brain Male function
Tout le monde ah sa façon de draguer. Ya ceux qui mentent, ya ceux qui payent, ya ceux qui tchatchent, ya ceux qui niquent, et bien sûr, ya ceux qui « bloguent ». Alors, et j’ai pas honte de le dire, je blogue pour draguer depuis près de deux ans et enfin, j’ai rencontré l’âme sœur. La femme de mes nuits, celle qui n’a jamais de règles, et qui va chercher l’ale au frigo, qui aime le Barca, et qui croit aussi sincèrement qu’elle le peut que, non ce n’est pas qu’une simple raison qu’on a de se donner de vivre… disons qu’elle ne rechigne devant rien, elle est pour ainsi le dire, la femme parfaite : virtuelle, souple, économique, et surtout légère, et bien sûr… parfaitement imberbe en dessous de la taille… et surtout, à l’évidence, parfaitement réglée.
Enfin, je me comprends!

Épilogue
Mais! parce qu’il y a toujours un « mais » : Mais qu’elle est bonne!

L’homme qui poussait plus vite que son ombre
Avec ses petits airs napoléoniens,
il ambitionnait l’Afrique, mais la malmenait,
émoussait les femmes, sans jamais les faire venir, jusqu’à lui,
buvait sans relâche et baisait la main sans sourire,
qu’il était donc maladroit, voilà pourquoi
les femmes l’adoraient, mais ne l’aimaient pas.
Bienvenue à Paris mon cher ami!
Bienvenue à Paris mon cher ami!
Bienvenue à Paris mon cher ami!

C’est toi l’homme…
qui poussait plus vite q’son ombre
C’est toi l’homme…
qui poussait plus vite q’son ombre
C’est toi l’homme…
qui poussait plus vite q’son ombre


Intelligence

Ô intelligence, tu n’es que substance molle et non scientifique
Ô intelligence, quand t’aurais-je enfin dans mes draps blancs
Ô intelligence. Quand viendras-tu enfin quitter le Baratin gaulois
Pour venir te les chauffer en Méditerranée, putain?
À la plage, avec ma guitare et moi et tu seras ma muse
C’est tellement chouette de chez chouette que c’en sera méga chouette
Ô… t’es qui toi déjà je commence à être bourré?
Ô ma muse! ‘scuse-moi je suis tellement bourré que je crois que je pourrais pas ce soir
Wow ma muse qu’est-ce que tu me fais-là en dessous des draps? Khh! Putain, ma coquine!
Ouuuuuuuula je crois que tu m’as remis en forme, pour ainsi [le] dire…
Au garde-à-vous!
Morale :
C’est tellement con les « zombs » (prononcer « les hommes » avec un rhube).

Blague con
Je l’ai levé de fois, Wé je l’ai l’vé deux fois, wééé je l’ai vraiment l’vé deux fois... Avec les deux bras!


Digression
L’ultime épreuve pour des haut-parleurs de PC, c’est la Fantaisie en ré mineur de Mozart.

Le putes
Il est un immense fossé entre (…) les putes et les putains. La distance n’est pas un sens donné à tout le monde.

jeudi, janvier 17, 2008

À toi ma Merveille

Dos gardenias para ti
Con ellas quiero decir:
Te quiero, te adoro, mi vida
Ponles toda tu atención
Que seran tu corazón y el mio

Dos gardenias para ti
Que tendrán todo el calor de un beso
De esos besos que te dí
Y que jamás te encontrarán
En el calor de otro querer

A tu lado vivirán y se hablarán
Como cuando estás conmigo
Y hasta creerán que se diran:
Te quiero.
Pero si un atardecer
Las gardenias de mi amor se mueren
Es porque han adivinado
Que tu amor me ha traicionado
Porque existe otro querer.


lundi, janvier 14, 2008

Qui aime le jazz aime la vérité.

La virtuosité est un art à part entière. Mais je n’aime pas cet art.

La vente c’est un peu les dessous des affaires… il faut l’éplucher.

Tout s’achète, même les opinions, par respect.

lundi, décembre 24, 2007

Chroniques du front de l’Est 1943-1944. Partie I

Le texte suivant est l'authentique récit d'un soldat russe anonyme. Encore jamais publié, il n'a subit aucune altération. C'est un récit brut, parfois mal écrit, sans concordance entre les temps. J'ai préféré le publier pour la première fois de l'histoire tel quel, pour ne rien sacrifier de sa vitalité à une écriture plus formelle et stérile. Ce n'est que la première partie d'une longue série. Le soldat en question ayant pris l'habitude de l'écriture avait progressé et amélioré sa rédaction jusqu'à devenir digne du du statut d'auteur confirmé. Il n'existe pas à ce jour de texte sur la guerre qui soit aussi sincère, émouvant et vivant, sinon bien connu récit d'Erich Paul Remark intitulé Im Western nicht Neues.

À cinq degrés Celsius par une brise de nuit, il commence à faire froid; une heure plus tard, l’eau encore tiède vous réchauffe encore un peu à chaque gorgée. Toutes nos réserves de vodka sont épuisées; ceux qui ont encore un peu d’alcool dorment bien ou le monnayent à prix d’or. Plus personne n’y croit, et dès qu’il se met à pleuvoir, tout le monde se demande s’il va passer la nuit. Nos bâches étanches nous servent à éviter un pandémie de pneumonies. Chacun survit jusqu’au lendemain. Même si on n’a dormi que quelques heures, les premiers rayons de soleil nous redonnent de l’énergie, et vite, tout le monde se réveille d’un coup et prépare son sac, la tente, les armes, en route. L’officier nous a ordonné de gagner du terrain sur le front Sud. On avance tous en trainant un peu des pieds car, il n’y a pas de risque. On se repose en fumant des Lucky Strike, une p’tit demi de vin d’Alsace au soleil. La zone est sécurisée nous a-t-on dit. On prend des pauses et des adresses des filles. Car le courrier, c’est important. Et puis ça donne une raison de vivre à certains paumés. Jusqu’à ce qu’éclate une déflagration, la terre tremble de toutes ses tripes, et tout le monde prend la boue de plein fouet dans la gueule. Certains ne se relèvent pas, généralement ils n’avaient pas leur casque. Pas de brancardier depuis bientôt un mois, alors ils restent là, souffrant leur derniers instants de duel contre la mort qui l’emportera toujours. Maintenant on boit sec les fonds de bouteilles, pour oublier cette merde au plus vite. Nous savons déjà que le soir venu, il y aura à boire pour tout le monde!

Chacun se camouffle dans les bas-côtés. D’un côté dans l’herbe, de l’autre dans le buisson. Les tirs de mitrailleuses sifflent. D’après les salves, il y en a deux. Une voix rugit plus loin dans notre camp : « Striker ! »

Lucky Striker doit ce nom à un soldat américain rencontré après une bataille commune. L’Américain lui a dit, en mimant un sniper : Lucky… puis en imitant un tir de fusil : Striker! Ce faisant il visait le crâne de L. S. Provoquant l’hilarité générale. Lucky Striker avait cru, dans sa jeune naïveté, voir en cette illustration l’image de l’Amérique. Ils n’avaient de cesse de se renvoyer amicalement ce pseudonyme comme signe de salutations provoquant des rires de plus en plus improbables. Mais depuis ce jour, Striker est notre meilleur sniper.

Il est parti devant nous, il éclaire la zone. Généralement il nous précédent à moto de quelques vingt kilomètres, ensuite le motard qui nous reste revient chercher le deuxième éclaireur. Ensuite à tombée de la nuit, ils sont revenus à pied et font leur rapport à l’officier. Nous savons que demain sera vraiment paisible.

La déflagration tout à l’heure, une simple malchance disent les officiers. Sans signal radio depuis quelques jours, personne ne peut le contredire. Peut-être un simple tir d’essai qui aurait atterri dans nos pas.


Nous avons bu hier. Et les prévisions semblent bonnes du moins jusqu’à mi-chemin.



La rafales d’hier n’ont fait aucun mort. Lucky Striker a très vite réagi. Nous avons tous très bien réagi. Cette attaque bien que mineure aurait pu faire bien plus de dégât. Mais l’obus nous avait mis sous nos gardes et trop tôt, déclenché les tirs ennemis. Les deux mitrailleurs étaient des amateurs. De simples gardes frontières. Ceux qui ne vont pas au front. Ceux qui ne savent pas tirer avec une MG42 car elles les effraie plus que vous. L’officier nous avait bien parlé. Nous avons contre-attaqué par des tirs de couverture, pour libérer le flanc droit. Striker avait pris tout son temps pour les cibler de profil… Du gâteau! Le premier atteint d’une balle de fusil au crâne; le deuxième; même en examinant le corps le temps de se rendre compte que son acolyte est mort, n’avait pas pu déduire la trajectoire de la balle et l’emplacement du sniper qui était seulement 30 mètres à sa gauche. Il l’a tué d’une balle de revolver à la tête. C’était la blague récurrente pendant la soirée. L’officier nous a acheté du vin à moitié offert, et nous avons chanté la marseillaises dans un bistrot ouvert, pour la circonstance, toute la nuit. Le monsieur qui tenait l’établissement nous servait des tournées gratuites toujours avec un sourire en répétant à qui veut encore l’entendre: C’est pour le repos du guerrier! Certains d’entre nous, plus chanceux, finissaient la soirée aux bras d’une fille de joie. Nous avions sauvé un village. « Et qui sauve un village libère tout un pays » répétait l’officier. Nous avons récupérés de très bonnes armes allemandes : deux mitrailleuses Maschinengewehr 1942, quatre pistolets Walther P38, dix grenades à manche dite « presse-purée », des munitions, de la bouffe. Pas le temps pour le reste. Une bonne dame avait promis de remettre les uniformes allemands au prochain officier, de même que les conserves restées-là.

Nous savons qu’à dix kilomètres au sud-est se trouve une batterie d’artillerie repérée par Striker. La chasse est ouverte, nous sommes tous aux aguets avançant pas à pas, dans le bois alentour. Les mitrailleuses sont prêt à déployer en cinq minutes, nos snipers et fantassins partent en éclaireurs et nous savons que l’ennemi nous à repéré. Pour la simple raison qu’ils ont arrêté les coups de canons depuis deux nuits maintenant, lorsque nous étions encore à 15 km. Ils avaient cessé leur tirs. Ce qui voudrait dire deux chose. Que leurs essais étaient satisfaisants ; qu’ils nous attendent. Nous avions les boules. Les tirs d’artillerie sont d’une cruauté indescriptible. Nous en avions tous été marqué. Nous avons ordre de nous disperser, nous sommes tout près. À cinq kilomètres du front ennemi, leurs canons n’ont toujours pas servis. À 20 kilomètres, personne n’avait pu déterminer avec certitude si c’étaient des tirs de canons anti-char ou d’obusiers autotractés de type Wespe, autrement dit « guêpe », munie d’un calibre de 105 mm. Entre-temps, Striker nous avait renseigné. Il y avait les deux. Les canons anti-char ne provoquaient pas de grands dégâts parmi l’infanterie. Leur projectiles tuaient rarement plus d’une personne. Le Wespe en revanche était craint par tout. Une explosion proche pouvait abattre un bataillon aussi vite qu’un château de cartes du revers de la main. Une arme démesurément infâme. Contre elle, nous avons quelques grenades allemandes, et les deux MG42, et nos fusils Mosin-Nagant trois lignes. Est-il possible de percer la tôle du Wespe avec une simple mitrailleuse ? Quelques rumeurs scintillent… personne n’a de certitude. Mais il faut essayer. Nous savons qu’ils ont au moins plus que nous de mitrailleuses. Comment les battre au feu de couverture ? Les tireurs d’élite auront un rôle majeur dans cette escarmouche. Atteindre systématiquement les mitrailleurs et leurs remplaçants d’une balle à la tête. Pendant que les fantassins créeront la diversion de face. Impossible de les prendre par le flanc, ils couvrent toute la largeur du front. Au mieux les snipers auront un angle de tir à onze heures. L’embuscade aura lieu le jour, sinon nous serons avantagés par l’inefficacité de l’artillerie adverse. S’ils nous attaquent pas aujourd’hui, nous préparerons une attaque surprise la nuit prochaine. Nous sommes plus de trois cents dans mon bataillon. Nous savons que la base militaire adverse compte près de trois mille soldats. Combien d’entre eux sont déployés ? Qui sait… cinq cents ? mille peut-être ? Nous savions qu’une guérilla les déstabiliserait à notre avantage. Eux qui sont si organisés et suréquipés militairement, en perdraient la boussole. Nous sommes les attaquants, donc nous sommes donc en position de force.

Le lendemain matin, les snipers nous informent que les troupes allemandes ont battu en retraire et que l’entrée principale du village est libre. Nous avions tous entendu cette histoire d’une bataille perdue à cause d’un guet-apens de ce type. Nos troupes avait commis l’erreur de croire que l’ennemi s’était retiré nous abandonnant la zone. Les tirs allemands fusaient de partout et en quelques secondes ils avaient abattus tous les officiers. Les troupes défragmentées subirent dans un désarroi complet des tirs de mortiers, les rafales des mitrailleuses allemandes, ensuite vint le tour du combat rapproché de nos deux infanteries. Nos vieux fusils Mosin Nagant complètement inadaptée à la tâche n’avaient fait que très peu de victimes, nous manquions cruellement de munitions. Les mitraillettes MP40 achevèrent le reste de nos troupes. Le massacre fut total. Et depuis, personne n’entre dans une ville apparemment libre sans un plan de riposte ou un plan de déploiement précis. L’officier, fort de la précédente petite victoire, était serein malgré notre infériorité numérique. Ils assignait les missions avec fermeté et brièveté, les soldats sortaient du QG investis d’une conviction profonde et d’un regard grave et déterminé. Les officiers resteront en dehors de la ville. En cas de retraire. Des tirs de mitrailleuses retiendront la contre-attaque allemande. Et nous rejoindre notre position initiale pour préparer à notre tour une contre-offensive. Les ordres de Moscou étaient clair, nous ne céderons pas un centimètres de terrain gagné. En cas de lourdes pertes, nous auront droit à du renfort, peut-être même un tank pris au Allemand et des tirs d’artillerie. Les renfort n’étaient plus qu’à cent kilomètres de nous. C’est à dire deux jours de route. Il faut trouver moyen de les encercler avec les MG42 sur les côtés, nous avions des chance de percer le blindé allemand. De face, aucune balle connue ne pourrait traverser trois centimètres de métal. La décision est prise, nous attaquons ce soir. Et dans deux jours. Avec l’appui des renforts, nous prenons le village.

Contre toute attente, les troupes ennemis avaient vidés les lieux. Ne laissant rien derrière eux. Et nous avions été abordés comme des libérateurs par des villageois dans une ambiance de triomphe immérité. Après chaque applaudissement, nos regard se croisaient dans la complicité d’une écoute attentive. Y a-t-il eu un tir pendant cet éclatement de joie artificiel ? Aucun n’avait baissé son arme. Le maire du village avaient adressé ses compliments officiels au Lieutenant, lui assurant que les Allemands s’étaient complètement retirés du village. Quelques heures passèrent, et nous buvions de tout, mangions à loisir charcuteries et fromages, petits repas chauds préparés par des mères de famille dont le mari avait été parfois assassiné, des fois pendu.

Nous prenons position dans le village, et attendons les renfort. Et quels renfort ! Depuis notre recrutement, nous n’avions jamais eu un char à nos côté, tout au plus quelques mortiers. Certains villageois nous remettaient fièrement quelques MP40 confisquées ça et là, et nous sentions notre force grandir. Depuis deux que nous avançons vers le Sud, nous n’avons eu aucune perte due aux tirs ennemis, seulement un cas d’hypothermie et quelques pneumonies. On gagne pas une guerre par le nombre ou la qualité, on la gagne par notre conviction. Plus du tiers des victimes sont atteint par l’arme la plus grave : l’arme psychologique. Certains accès de folies mènent aux meurtres du même camp, certains soldats sombrent dans les méandres labyrinthiques de la démence. Mais on parle pas de ces choses là. On les voit, on oublie, nous sommes là pour gagner me dit une voix lointaine dans mes souvenirs. Le jour de mon recrutement, notre formateur assigné nous avait fait répéter cela des dizaines de fois, peut-être durant toute la journée. C’est tellement loin tout ça maintenant.

À ma droite, je surprends une leçon donné par un autodidacte à nouvelle recrue :

« Les armes ont toutes une âme. Si tu écoute bien, aucune arme ne sonne comme l’autre. D’abord il y la distance et la direction, mais de plus chaque arme à un grain propre, comme un instrument de musique. Et pour les mitraillette légères, le rythme de chacune est différent. C’est alors qu’il faut savoir compter instinctivement. Tu sauras compter les rafales de trente-deux balles. Distinguer les bluffs comme les tir de pistolets des coups de fusil Mauser 98 K. Tu prendras l’habitude. Si tu survis à quelques embuscades, tu apprendras exactement à quel moment ta cible est en train de recharger sa MP40, son emplacement, sa direction, sans même avoir eu à regarder. C’est ce moment que tu devras saisir pour faire ton tir. N’oublie pas qu’une simple balle de ton fusil suffit à le tuer. Tu seras repéré et ton deuxième tir sera plus dangereux sinon impossible. Ce sera au tour de quelqu’un d’autre de tirer. Là tu tireras quelques secondes après-lui, usant de son tir comme d’une diversion en ta faveur. Tu auras une bonne chance de faire mouche si tu n’es pas touché en premier. Quand tu te caches, n’oublie pas de bien te recroqueviller derrière ta parure, l’ennemi à des fusils à lunette extrêmement précis. »