jeudi, juin 28, 2007

Vos désirs sont des ordres ma princesse


La plus :) des blogueuses.

L'exquise SimpleMind a récemment délocalisé son blog vers haut et fort. Pour des raison sconfidentielles. Je vous invite à soutenir son courage, sa persévérance, son immense générosité, son altruisme inné, son talent.

Puissent ces faibles propos servir l'immense cause du nouveau papier-peint de son blog.

Amen.

lundi, juin 25, 2007

Petites considérations linguistiques

Sinon les cafards volants marocains (boudare3), les douches froides (barda), et la bière chaude (9nibila), rien ne me fait plus horreur que la confusion de ces deux termes, a fortiori, celle motivée par l'incontinence égotiste (l’3ya9a) :

Problème et problématique.

C’est à se demander pourquoi les académiciens ont approuvé la candidature de ces deux (2) mots. Alors dans le même élan altruiste, qui a inspiré les autres billets du même genre, voici pour la première fois en ligne dans un blog la définition ad hoc de ces substantifs :

Problème : ennui, difficulté, question.

Problématique : ensemble de problèmes reliés une question donnée.

Prenons la proposition suivante :

Si j’affirme que j’ai été amputé de la tête pendant la guerre. De deux chose l’une, soit, dans un contexte réaliste, je fais face à un problème simple et définitif d’état disjonction avec la vie ; soit, dans un contexte surnaturel, je suis confronté à une problématique de nature pragmatique. À savoir, je ne saurais plus ou donner de la tête, car je n’aurais plus de mémoire, j’aurais perdu la tête, mais où aurais-je eu la tête ? Je l’eusse eu ailleurs.

Cela implique les effets combinés de la mutité, de la cécité, de la surdité, et de l'anosmie. Parmi les choses que je ne pourrais plus faire figurent: une conduite automobile sécuritaire; l’inscription céphalique de buts dans un match de foot; les attentats terroristes aériens contre les gratte-ciels; une belle pensée pour ma belle-mère; la perception disgracieuse des flatulences; le visionnage de vidéos porno sur le web; les clins d’œil charmeurs dans les boîtes huppées; ne sachant plus, du reste, distinguer le jour de la nuit.

L’autre grand problème de l’humanité est relié à l’emploi inadéquat de mots dans un simple but ornemental. Une atrophie des lobes frontaux serait à l’origine de cette pathologie très fréquente en Afrique du Nord-Ouest. Ne dit-on pas «fondre comme un glaçon au soleil» ? Je pense que non, mais anyway!

Ainsi, sans aucune trace de légitimité, d’aucuns (c’est très très très bête mais ça veut dire «certains»), agrémentent systématiquement le pronom indéfini «on» de la particule «l» apostrophe, sans s’être jamais posé de question sur la fonction de cet emploi. Voici la règle: «En général, on remplace le pronom indéfini on par la forme l'on après et, ou, où, que, à qui, à quoi, si, par souci d'euphonie», J. Girodet, Pièges et difficultés de la langue française, p. 543.

De rieeeeeeeeeen... Humanité!


vendredi, juin 15, 2007

Le clash n'est pas inévitable



Encore ce matin, j'écrivais le commentaire suivant sur le blog de Chamali :

«Hélas je crois qu'aujourd'hui il faudra reconnaitre que double-vé malgré la bêtise de son argumentaire a non seulement réussi à scinder le monde, en plus d'avoir haussé les tensions politiques internationales et exacerbé les fanatismes de tous bords.
En Europe, malgré le retard de la réaction, je pense que nous pouvons parler de deux camps: les partisans du clash et les promoteurs de la fraternité.
Chapeau bas à tous ceux qui ont œuvré avec succès à désamorcer les âmes de dislocation massive et ramené l'être humain à la raison! Merci de soutenir la paix!»

Contre un autre billet «Contre la laïcité... ou pour...» (allusion probable: ou pour le port du voile?) je réagissais de façon assez vive; voici mon dernier commentaire bien plus sage que le premier:

«Je ne défends pas le port du voile, mais je m'insurge contre la défense de le porter, je défends la liberté.
Le voile est un vêtement, n'y projetons pas tous nos aprioris, ils sont sans valeur démocratique.
Si moi, comme homme, décidais de porter un voile parce j'en ai envie aujourd'hui, qui aurait légitimement le droit de m'en priver? Je me situe là dans le contexte d'un pays de droit tel que la France.
Comprenez-vous qu'imposer légalement un code vestimentaire c'est mettre à mal vos valeurs fondamentales? Les libertés individuelles.
Pour ce qui est de l'Iran, il n'a pas simplement la même Histoire que la France, ni les mêmes prétentions universalistes.
Un de vos propos me surprend, vous rendez-vous que vous dites: "Cependant je reste mal à l'aise face à ces jeunes filles voilées de la tête au pied et j'ai du mal à croire, alors qu'elles sont nées et ont grandi dans notre pays, qu'elles le soient de leur plein gré."
Ces filles voilées n'ont pas seulement grandi dans VOTRE PAYS, mais aussi le leur, à moins qu'il ne vous choque, là encore de leur concéder ce droit.
Mais je crois que cela n'est pas encore de votre ressort, fort heureusement!
Si l'on devait interdire tout ce qui nous choque, cela donne une forme d'exclusivisme qui s'appelle le fascisme. Hitler était "choqué" par les juifs, vous connaissez la suite.»

Qu'en pensez-vous?

Voir aussi: La thèse du choc, Du bon usage de la farine.

lundi, juin 11, 2007

Le questionnaire de Procuste





Ne sachant trop comment un introduire un tel sujet qui m’a été suggéré par un blogofrère (oui sur la même base que confrère), j’ai pensé d’abord à taper bêtement « quatre » dans le moteur de recherche d’images Google, et ô combien ne fus-je pas déçu ! Presque autant qu’avec le terme anglais « four », et encore plus qu’avec « cube », sans oublier qu’un cube comprend six faces. Décidément, cela ne le fit pas. C’est alors que je pensais à la forme d’une pyramide dont quatre faces seulement sont visibles, et deux simultanément. Essayant tant bien que mal d’extraire de BrainDamage quelque chose d’intelligent sur un propos qui ne l’est pas, j’ai soudain vu les faces visibles d’une pyramide comme les deux pages d’un livre ouvert ; l’essentiel est ailleurs, au-dedans. Quel plus bel ouvrage alors que la Pyramide du Louvre transparente comme les plus belles pages des éditions françaises, diaphane tel un écrit, laissant paraitre la structure complète de l’architecture, dévoilant un œuvre filigranée, pour représenter cela ? Le Louvre étant un haut lieu de la culture universelle, l’image me parut, somme toute, appropriée.

Dans l’ordre, mes quatre premières lectures furent :

Le vieil homme et la mer, de Hemingway ; L’autre, d'Andrée Chédid ; La neige en deuil, de Henry Troyat ; ça sentait la gauche à plein nez, des livres déprimants bourrés d’affects et d’humanité. Ruy Blas, de Hugo. Selon certains profs, Hugo ne serait pas si bon dramaturge qu’il est un grand romancier et un poète ; cette lecture m’avait pourtant fait aimer lire le théâtre, puis ça parle un ado ces histoires d’amour et de cochonneries. Chouette bouquin, though !

côté BD: je fus nourri au grain communiste (je l’ignorais) de Pif et Hercule. J'ai lu presque tous les Tintin, Lucky Luke, Asterix, et un paquet de Gaston Lagaffe.

Les quatre écrivains que je relirai encore et encore :

Camus, Sartre, Kundera (à égalité avec Paroles de Prévert, pour la légèreté de ton et de forme et la gravité des thèmes), et Alessandro Baricco. Les deux premiers sont d’ores et déjà considérés comme des classiques de la littérature contemporaine, le troisième est probablement en train de le devenir, et le quatrième le sera peut-être.

Baricco est un écrivain tout à fait exceptionnel, à mon sens, résolument moderne sans être rébarbatif comme le seraient les grands écrivain du XXe siècle. Il allie volontiers une trame narrative captivante à des digressions presque surréalistes, tout cela conté avec l’immense talent d’un musicien. Non pas que les sonorités traduites de l’italien ne soient pas trahies, mais il demeure un rythme, puis le latin n’est jamais si loin de la langue de Molière. Comme un bon musicien de son époque Baricco compose ses textes avec une ponctuation altérée, telle une partition ouverte aux libres choix de l’interprète. Un artiste.

Les quatre auteurs que je ne lirais probablement plus jamais :

Agatha Christie, James Hadley Chase, Danielle Steel… Un seul de leurs livres suffit. Une seconde lecture n’apporte rien, me semble-t-il — sans vouloir heurter la sensibilité des amateurs. Barbara Cartland ou n’importe quel roman Arlequin — j’avoue que j’ai quand même essayé.

Les quatre livres que j’emporterais sur une île déserte :

En tête de liste figure évidemment le saint Coran, accompagné si possible d’une explication bilingue et bien fournie.

L’œuvre ouverte
, un essai d’Umberto Eco d’une grande intelligence et qui aurait saisi toute la postmodernité artistique. Je crois que c’est un peu grâce à ce genre d’ouvrage que nous disons aujourd’hui que l’appréciation d’une œuvre est une chose toute subjective. Eco postule dans cet essai qu’une œuvre se lit comme le musicien interprète une partition. Il ajoute qu’il existe plusieurs lectures par lecteurs, autant d’œuvres que de lectures, en comparant les galaxie ou les structures mises au jour par la physique quantique à la perspective de l’esthète voyant chaque fois dans
une toile abstraite un réseau signifiant différent ; en cela, il rejoint le système « codal » (néologisme nécessaire) développé à travers l’œuvre de Barthes.

Novecento : pianiste
de Baricco. Un récit aussi court que dense, à tri-chemin :) entre le théâtre, le récit et la poésie. Comme je serais seul sur cette ile, je n’aurais plus besoin de lire Sartre ou Camus. Et puisque j’aurais le temps de me faire chier pourquoi pas prendre un roman de type un-méchant-paquet-de-briques tel À la recherche du temps perdu de Marcel Proust, qui si l’on en croit Françoise Giroux n’est pas dénué d’humour. Une œuvre monumentale et ouverte à de multiples relectures (c’est conçu pour).

Enfin, Les figures du discours de Fontanier le plus bel ouvrage didactique qu’il m’ait été donné de lire. Plutôt qu’une grosse et insipide anthologie ou un aride grammaire, ce texte procure une joie de lecture surprenante, tout serti de citations classiques ; il est du reste rédigé dans une langue exemplaire. De quoi m'inciter à jeter une bouteille à la mer.

Les quatre livres que je suis en train de lire :

À l’Ouest rien de nouveau, Erich Maria Kramer (dit Remarque en France) ; L’insoutenable légèreté de l’être, Kundera ; L’art du roman, Kundera ; Qu’est-ce que la littérature ? de Sartre.

Sur les conseils éclairés du jeune mais
non moins lucide nababstoun je me suis procuré l'ouvrage de Kramer. C’est le récit d’un soldat vivant l’enfer des tranchées durant la Grande Guerre (appréciez l’emphase méliorative) ; un récit tout à fait moderne par l’emploi du présent et caractérisé par une grande honnêteté dans le ton : loin de l’héroïsme des récits épiques, il n’y a là ni gloire ni courage, simplement de l’humanité, dans tous ses travers et déboires, confrontée à l’horreur quotidienne.

Je ne présenterais pas les ouvrages du célèbre Kundera, mais je ne saurais que trop recommander la lecture de l'exquise réflexion de Sartre sur la littérature. Comment dire ? Il a cela de commun avec Roland Barthes que ses essais sont peu ou prou annotés. Loin des standards académiques, on sent chez eux une véritable vocation pour l'originalité, un investissement bien plus personnel sans que cela nuise à l’objectivité. À l’évidence, au moment où Sartre écrit ce texte, il adhère encore au Parti Communiste Français. Il s’en ressent, notamment dans l’idée fondatrice de l’essai : le matérialisme historique, à savoir que la littérature n’est que le reflet de la société et de ses mouvances, et non plus le résultat d’un génie individuel, voire plus archaïque, le fruit d’une inspiration divine.

Les quatre premiers livres de ma liste à lire ou à relire :

Il est là sur ma table de chevet, en édition originale Gallimard grand format, 21 cm, 495 putains de pages et demi. Et demi! Je ne dirais pas que je m’y suis attaqué. Car, il faut plus. Il faut carrément l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU. L’ogre se nomme Globalia de Jean-Christophe Rufin. Et je le soupçonne d’être la cause directe de mes insomnies.

Suivant les conseils éclairés du jeune mais lucide nababstoun je devrais pouvoir lui emprunter Voyage au bout de la nuit de Céline, sitôt qu'il aura fini sa 26e relecture. Il ne m’a pas convaincu de le lire pendant les heures et les heures qu’il m’en a parlé, l’expression appropriée me semble plus proche de ce que l’on nomme habituellement un « lavage de cerveau ». Je crois même que je commence à me sentir célinien… moi aussi :p

Une chose qui sera bientôt de la plus pressante actualité : la pensée islamique. J’ai découvert par hasard l’excellent essai de Rachid Benzine intitulé Les nouveaux penseurs de l’Islam, publié conjointement en 2004 par Tarik éditions et Albin Michel, mais offert
au Maroc au prix très démocratique de 70DH. Une somme, de qualité académique, et dans une langue qui ne souffre pas le reproche. Il y passe en revue les courants de pensée de la théologie islamique de tous bords avec un net penchant en faveur des réformateurs.

Tous les ouvrages de Jacques Aumont, à commencer par L’esthétique du film (que j’ai beaucoup fréquenté), L’analyse des films (longuement parcouru) et Les théories des cinéastes dont je dispose, mais que je ne me résous pas à aborder en profondeur. Aumont, professeur à Paris III, a rédigé l’essentiel de la théorie cinématographique, faisant la synthèse et le tri parmi tous les écrits sur le cinéma. Dans la même veine, il existe un ouvrage en réédition tout aussi nécessaire ; avis aux intéressés : un essai de Christian Metz, Le signifiant imaginaire, publié initialement en 1977. J’aimerais dire une chose à ces bouquins non disponibles au Maroc : « Vous perdez rien pour attendre! »

Les premiers mots de mon livre préféré :

« Puis-je, monsieur, vous proposer mes services, sans risquer d’être importun? Je crains que vous ne sachiez vous faire entendre de l’estimable gorille qui préside aux destinées de cet établissement. Il ne parle, en effet, que le hollandais. A moins que vous ne m’autorisiez à plaider votre cause, il ne devinera pas que vous désirez du genièvre. Voilà, j’ose espérer qu’il m’a compris. Ce hochement de tête doit signifier qu’il se rend à mes arguments. »

Albert Camus, La chute, 1956.

Pour autant que je puisse le faire, je relis ce livre annuellement.

Les derniers mots d’un de mes livres préférés :

« […] A six heures, le corps du père Goriot fut descendu dans sa fosse, autour de laquelle étaient les gens de ses filles, qui disparurent avec le clergé aussitôt que fut dite la courte prière due au bonhomme pour l'argent de l'étudiant. Quand les deux fossoyeurs eurent jeté quelques pelletées de terre sur la bière pour la cacher, ils se relevèrent, et l'un d'eux, s'adressant à Rastignac, lui demanda leur pourboire. Eugène fouilla dans sa poche et n'y trouva rien, il fut forcé d'emprunter vingt sous à Christophe. Ce fait, si léger en lui-même, détermina chez Rastignac un accès d'horrible tristesse. Le jour tombait, un humide crépuscule agaçait les nerfs, il regarda la tombe et y ensevelit sa dernière larme de jeune homme, cette larme arrachée par les saintes émotions d'un cœur pur, une de ces larmes qui, de la terre où elles tombent, rejaillissent jusque dans les cieux. Il se croisa les bras, contempla les nuages, et, le voyant ainsi, Christophe le quitta.

Rastignac, resté seul, fit quelques pas vers le haut du cimetière et vit Paris tortueusement couché le long des deux rives de la Seine où commençaient à briller les lumières. Ses yeux s'attachèrent presque avidement entre la colonne de la place Vendôme et le dôme des Invalides, là où vivait ce beau monde dans lequel il avait voulu pénétrer. Il lança sur cette ruche bourdonnante un regard qui semblait par avance en pomper le miel, et dit ces mots grandioses: "A nous deux maintenant!"

Et pour premier acte du défi qu'il portait à la Société, Rastignac alla dîner chez madame de Nucingen.

Saché, septembre 1834. »

Balzac, Le père Goriot, 1835.


Avant de clore ce billet, j'aimerais à présent lancer l'invitation à quelques vaillants blogueurs et blogueuses, j'appelle à la barre:

Miss Coucous Poulette ;
Mister Nababstoun ;
Mister Space Cowboy ;
Mister Kusodomo ;
et pour finir Mister Lato Sensu.

Have fun!

vendredi, juin 08, 2007

Typo-tuyaux

Puisque j'ai pas lu une foutue ligne depuis quelques semaines, je n'ai aucune inspiration pour écrire. Il en découle une préoccupation majeure pour l'avenir de mon prochain, et j'ai décidé en toute humilité de rendre un autre grand service à l'humanité francophone et à ma santé mentale. Je ne vous cacherais pas plus longtemps que ma calvitie naissante est due à une action mécanique de ma main, effectuée contre mon grès chaque fois que je tombe (de haut) sur une de ces saloperies typographiques. Non pas que j'ai un tempérament intolérant, mais là ya de quoi:

Ce truquissime machin "!!!" n'existe pas dans les règles de la typographie française. Un point d'exclamation suffit bordel. Alors pourquoi en mettre plein????? et puis merde!!!!

Ce mélange surréaliste "?!" ne signifie foutrement rien. Alors mollo les Dali du clavier! Exclamation ou interrogation, faut trancher.

Un point d'interrogation [?] est toujours suivi d'une espace insécable (raccourci Word: Ctrl+Shift+Espace) de même pour le point-virgule (prononcer "vergule":p), et les guillemets français « ». Contrairement au point d'exclamation [!] qui n'en comporte pas, idem pour la virgule [,].

Lorsque l'interface de traitement de texte le permet on réserve généralement les italiques, à tous les titres, indistinctement : films, livres, journaux, etc. Exception faites des titres appartenant eux-mêmes à un titre générique ; ex. : un chapitre de livre, un article de journal, seront compris entre des guillemets français, sans italiques.

Seul le premier mot d'un titre porte une lettre capitale comme initiale, le reste est en bas de casse. Ex. : La chute de A. Camus. Sauf si le titre contient la conjonction « et » (ou bien « ou ») comme dans Crimes et Châtiments.

La locution latine Et cetera, toujours prononcée "xcetera et xcetera" en France, ne sera jamais suivie de trois points [...], le sens prolongateur de ces derniers y étant déjà suggéré.

Le signe deux points [:] est également suivi d'une espace insécable.


Voilà c'est incomplet mais c'est déjà mieux que rien et puis ça brise la paresse d'écrire en ces temps de changements climatiques intempestifs.